mardi 30 mars 2010

semaine 26 - lundi 29 mars 2010

Ecriture/Lecture:
Lecture Cuissart: 34 ème leçon : révision sons " l, m, n, o"

Après la lecture de chaque paragraphe, les élèves copient, tour à tour, sur l'ardoise, sur le cahier de brouillon, les mots de la leçon. C'est un exercice combinant à la fois la lecture, l'écriture et l'orthographe.


Nous voyons quelques noms propres comme le Lot et la Garonne: Le lot est une rivière, la Garonne un fleuve. La maîtresse repasse leur trajet sur la carte et fait remarquer (sans insister), qu'un fleuve se jette toujours dans la mer.


A l'occasion de cette lecture, nous avons aussi parlé du poète Lamartine, révisé les notions de noms de personnes, nom propre et nom commun.

Avec Lamartine, c'est l'occasion de parler de ses métiers: homme politique, poète, écrivain et historien.
Les élèves apprennent que l'historien n'invente pas d'histoire contrairement à l'écrivain. L'historien raconte des faits qui se sont réellement passés, parlent de personnes qui ont réellement existés. Il est là pour étudier et aider à comprendre le(notre) passé.

La maîtresse a lu le poème Le lac de ce poète. 
Une première lecture pour expliquer le thème: se souvenir d'un être cher disparu, la mémoire des moments de bonheur....dont la nature a été témoin. Il s'agit de rendre autant que possible le texte accessible aux élèves, tranquillement.La maîtresse fait remarquer que Lamartine nous raconte une vraie histoire.

Lamartine raconte des souvenirs, il s'adresse au Lac, à la nature, parce qu'ils ont été témoins des moments heureux, mais trop courts qu'il a vécu en compagnie de la jeune femme qu'il aimait.

Il nous fait comprendre que cette jeune femme est morte, parce qu'il revient seul au bord du lac. Il nous rapporte ensuite les paroles de son amie, qui se plaint du temps qui passe et qui emporte tout les souvenirs bons ou mauvais. Elle souhaiterait que le temps s'arrête pour que son bonheur ne cesse jamais, elle ne comprend pas que le temps engloutissent sans faire de différences les moments heureux, comme les moments malheureux. Elle s'interroge sur ce que deviennent tous ces souvenirs.

C'est le poète qui va trouver "une solution", "une "réponse" à toutes ces questions: C'est la nature, qui garde le souvenir de ces merveilleux instants: Lamartine qui regarde ce lac, ces rochers, "ces sapins noirs"...Etc, leur demande, comme à des "êtres humains" de garder le souvenir de leur histoire: "Que tout disent: ils ont aimé".

L'objectif est de montrer aux élèves que les poètes ne parlent pas de la même manière que nous, qu'ils utilisent des "images" comme le temps comparé au "vol d'un oiseau". Quand on lit un poème, c'est comme si on écoutait la musique des mots.

Dans la mesure du possible, la maîtresse lira chaque matin ce poème en entier...puis prendra un vers dont elle expliquera aussi simplement que possible le sens précis. Il ne s'agit pas de rentrer dans les détails, mais seulement de rendre ces vers compréhensibles...
A nouveau on est en présence des mots comme des noisettes, dont il faut casser la coquille pour en goûter la beauté.

Mathématiques:

Sur l'ardoise: Ecriture des nombres "par dizaine" de 20 à 30, de 40 à 50, de 60 à 70, de 80 à 90, de 70 à 80, de 90 à 100
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Calcul mental: avec les "Cartoto" et ardoise. Les élèves montrent leur ardoise et la reposent au signal de la maîtresse.

Vocabulaire:

Episode n° 95  du feuilleton d'Hermès: Où Hermès devient le père de Pan.


Hermès devient le papa de Pan qui est un bébé couvert de poil, aux pattes et aux cornes de bouc.

Après la surprise d'être le papa d'un enfant aussi différent de lui et d'avoir vu la maman fuir à la vue de son nouveau-né, Hermès se souvient de l'attitude de rejet d'Héra, vis-à-vis d'Héphaïstos. Pourtant, cet enfant est son fils quelque soit son aspect...il le prend donc avec lui...et l'emmène sur l'Olympe. Ce bébé fait rire tout les dieux par ses mimiques et Zeus décide de l'appeler "Pan" (qui veut dire "tous") parce qu'il a fait tous bien fait rire. Pan est aussi capable de faire très peur aux promeneurs, s'il est de mauvaise humeur, c'est ainsi que le mot "panique", vient donc de ce dieux facétieux et lunatique....